Afrik'A'wa, 2e édition!
Après quatre d’activités, la 2e édition du festival Afrik’A’wa s’est achevée le 24 novembre dernier au Centre de danse Chrysogone Diangouaya dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Alvie Bitemo
Pour l’ultime soirée, l’honneur est revenu à Alvie Bitemo et au Quatuor Diangouaya car composé de la sœur (Coralie), de la fille (Hyka) et du fils (Samsodine) du maître de céans.
Si la première est une habituée des scènes africaines et européennes, les autres sont encore à leurs balbutiements. Le festival a été pour eux un véritable test grandeur nature.
La chanteuse est montée seule sur scène et a chanté son répertoire de dix chansons a cappella pour le grand plaisir d’un public très participatif, soit en reprenant les chansons soit en claquant les doigts. Le même public a aussi été réceptif lors de la prestation du quatuor. Une prestation plus hip hop et dansante. Une belle conclusion pour une édition qui a tenu tant bien mal sa programmation en dépit du ‘’peu de moyens financiers, de partenaires et les défections des artistes de Brazzaville et du Cameroun qui n’ont pu faire le déplacement de Paris’’ dixit Chrysogone Diangouaya, le directeur du festival. Par contre, il y eu de la bonne humeur et des spectacles de contes, de musique et de danse, des expositions de peinture et des objets artisanaux.
Les moments phares de cette édition ont été les performances plurielles de conte pour adultes et enfants, les marathons de conte avec sept conteurs dont Jorus Mabiala et qui ont rassemblé 200 enfants. Les stages de danse pour professionnels et amateurs ont aussi connu de l’affluence. ‘’Ces moments de communion ont permis aux participants de découvrir et de connaître la richesse de la culture africaine’’ ajoute le chorégraphe avec un large sourire.
Percer le mystère de l’art africain en général et congolais en particulier est le principal objectif de ce festival, lancé en 2012 à Pont-Audemer sur l’initiative d’Odette Badila, dont le nom a une double signification : africa awa (Afrique ici en kituba) et africa wa (Afrique écoute en kongo).
Pour les prochaines éditions, ce festival, qui souffre encore de manque de visibilité, pourrait devenir itinérant avec un passage par Brazzaville la ville où tout a commencé pour les membres du comité d’organisation.
Pour l’instant, Afrik’A’wa grandit comme tout bébé de son âge.
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