Le Cahier d'Anthony Mouyoungui

Le Cahier d'Anthony Mouyoungui

La Diaspora africaine et le CAMES s’engagent à travailler main dans la main !

Le 1er mars dernier, l’université Paris-Dauphine a servi de cadre à la Rencontre Internationale Diaspora Europe- CAMES (RIDEC). Une rencontre organisée conjointement par le Conseil Africain et  Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES) et la Société Africaine de Management (SAM). Une initiative qui a permis de mettre en place un partenariat entre la Diaspora et le CAMES dans son ‘’projet d’accompagnement de l’Afrique pour son émergence sur tous les plans : économique, politique et social’’.

 03 Groupe.jpg                                Les participants à la RIDEC. © SAM / Réseau Renaissance

 

Une cinquantaine de personnes, venues de plusieurs pays d’Europe et même d’Afrique, ont participé à cette rencontre, parrainée par le Professeur Abdoulaye N’Diaye, avec pour seule motivation, en savoir plus sur le plan stratégique du CAMES. Un plan présenté par le Professeur Bertrand MBatchi, Secrétaire Général de l’organisation panafricaine. ‘’Le CAMES veut participer, à l’heure actuelle, au développement des états membres. C’est notre vision !’’ explique t-il. Pendant des années, le CAMES avait un certain nombre de programme qui lui ont permis d’asseoir sa vision par le passé. Aujourd’hui, ‘’nous voulons moderniser notre vision pour qu’il y est réellement un appui au développement en tenant compte, bien sûr, sur les enjeux qui sont au pays’’ continue le Secrétaire Général. Et l’apport de la diaspora est vivement souhaité dans la réussite du plan stratégique. Un plan de presque 1 milliard de FCFA qui prend en compte l’environnement dans ses différents aspects politique, socio-économique, universitaire et scientifique, et qui s’articule autour de sept axes principaux entre autres : la modernisation de la gouvernance, le soutien et la valorisation de la formation, la recherche et l’innovation, le développement de synergies, des partenariats…

Ce dernier axe étant à l’origine de la rencontre de Paris, un partenariat perçu, par le Professeur Ababakar MBengue, président de la Société Africaine de Management, comme une main tendue. Une perche, mieux une poutre, que les participants n’ont pas manqué de saisir, ‘’c’était l’occasion de saisir une perche qui nous était tendue pour créer de l’espoir et de bâtir notre avenir. C’est un enjeu important. Les questions d’éducation et de formation pour une jeunesse africaine désespérée. On est à la croisée des chemins, on voit toutes les conséquences des actions que les jeunes font pour forcer les frontières, braver les océans’’. Réunir aussi rapidement la diaspora dont les membres ont des profils et des empois de temps très différents ne fut pas facile et les discussions passionnées ont failli s’écarter de l’objet, comme si souvent, à cause des doutes des uns et des autres, échaudés par les échecs de leurs initiatives personnelles du passé. ‘’Nous avons des membres de la diaspora qui à titre individuel prennent des initiatives. Ici, c’est comme une porte qui s’ouvrait et leur permettant de continuer ce qu’ils étaient en train de faire. Même si rien ne changeait, il y a des possibilités plus favorables encore à continuer ce que les uns les autres avaient commencé à faire et avec plus d’ampleur’’ ajoute le président de la SAM. L’argument a porté car c’est à l’unanimité que les participants se sont engagés à soutenir le plan stratégique du CAMES, à faire de la SAM l’organe intermédiaire et à faire appel à d’autres composantes de la diaspora. Les participants, universitaires et non universitaires, se positionnent comme un partenaire technique du CAMES et se projettent dans l’avenir avec un questionnement sur les délais, les étapes à venir et le rôle pratique de chacun.

‘’On met toutes les chances de notre côté, on a une ambition très forte. On est déterminé, si on tombe on se relève, et surtout on a plusieurs cordes à notre arc. D’une manière générale, nous sommes à peu près sûrs et certains que nous atteindrons le but’’ conclue avec le sourire le Professeur Ababakar MBengue.

En une journée, les membres de la diaspora présents ont pu non seulement prendre connaissance du plan stratégique du CAMES mais aussi de s’engager à le promouvoir. Cela prouve qu’avec de la bonne volonté et le sens des responsabilités, la diaspora africaine peut parvenir à se rendre utile au Continent.



04/03/2014
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