Le Cahier d'Anthony Mouyoungui

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Vol LC106, demi tour en plein ciel !

 

Les passagers du vol LC 106 d’Equatorial Congo Airlines reliant Paris à Pointe-Noire via Brazzaville ce 30 novembre 2013, ont vécu la frayeur de leur vie. Après 3h de vol, l’avion a du faire demi tour à cause d’un problème technique.

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Rien n’indiquait que cette journée allait être différente des autres et aucun passager ne pouvait imaginé vivre les instants d’angoisse qui allaient suivre. C’est vrai que cela n’arrive qu’aux autres et au cinéma. Pourtant, quelques signes, à peine perceptibles, indiquaient que ce vol allait être très différent des autres.

Le retard dans la salle d’attente. Le vol était prévu pour 9h et jusqu’à 11h, les passagers n’avaient toujours pas embarqué et c’est à ce moment là qu’ils sont informés d’une défaillance dans le système de freinage et qu’elle était en réparation. Entre 12h et 13h, la panne réparée, le Boeing 757-200 a pu décoller de l’Aéroport Roissy Charles De Gaulle pour le Congo. A son bord, 28 passagers sur les 150 attendus.

Après 3h de vol tranquille, le commandant de bord informe les passagers qu’ils peuvent plus continuer sur Brazzaville car le problème de feins se pose à nouveau. La réparation n’avait rien donné en fait. Les freins étaient à nouveau défaillants.

‘’C’était la panique et l’agitation dans l’avion. On a pensé à tout et on s’est dit comment est ce possible ?’’ explique un passager encore sous le choc ! L’avion se trouve au dessus de Niamey, la capitale du Niger, lorsque l’annonce est faite. Niamey est à  3.936 km de Paris et à 2.457 km de Brazzaville. Continuer suppose avoir un atterrissage mouvementé car il faillait recourir aux freins à mains sur une piste de moins de 3.000 m, faire demi tour était plus sécurisant les pistes de Roissy faisant plus de 3.000 m et apte à ce type de manoeuvre.

 

C’est la seconde option qui fut choisie par le commandant. C’est encadré des véhicules des sapeurs pompiers que l’avion s’est immobilisé sur le tarmac parisien. Le soulagement a fait place à la colère et à l’indignation. Les passagers ont refusé de prendre le prochain vol après la nouvelle réparation et exigent le remboursement.

Si tout le monde loue le bon choix du pilote, il y en a qui se posent  des questions sur la maintenance des appareils de cette compagnie qui ambitionne d’être le leader en Afrique Centrale. L’avion était-il sûr ? Pourquoi avoir laisser embarquer les passagers ?

 

Cet incident, qui n’a fait heureusement aucune victime, est un coup dur de plus pour Ecair qui enregistre depuis plusieurs mois, une baisse croissante des passagers sur ses vols. S’il faillait  trouver des stratégies pour attirer  un grand nombre de passagers, cette compagnie aérienne doit aussi s’atteler à en trouver pour redonner son image très écornée après cette mésaventure.

 



01/12/2013
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